Bien débuter en Immersion (ou FPV)

Le FPV ou vol en immersion, est une pratique qui demande d’utiliser du matériel méconnu pour la plupart d’entre-nous.

Comme beaucoup, j’ai voulu explorer ce nouvel univers !

Première étape : me rendre sur un site de vente et direction la catégorie Immersion 🙂
Et là, ça se complique déjà…émetteurs/récepteurs, caméras, lunettes….à quoi ça sert et comment branche-t-on tout ça ensemble ?


On peut décomposer le système d’immersion en 3 ensembles.

La caméra
Vous trouverez des caméras de type CCD et CMOS. Les CMOS ont des couleurs moins intenses que les caméras CCD. L’avantage est surtout au niveau de la consommation qui est très réduite. Autre chose, les caméras CMOS ont une tension de 3.3v à 5,5v, ce qui vous oblige à utiliser un convertisseur de voltage « STEP-DOWN », léger et pas cher. Voici le lien pour aller jeter un coup d’oeil. OU alors, utiliser le système fatshark (Fatshark est une marque de matériel FPV) dont l’émetteur fonctionne directement en 5V !
C’est à vous de voir, mais pour débuter, je vous conseille d’utiliser une caméra CCD qui se connectera directement sur l’émetteur.

L’Emetteur
Il sert à envoyer les images de la caméra ainsi que le son jusqu’au sol (donc jusqu’à vous 🙂 ). En France, sont autorisés que les émetteurs ayant une fréquence de 2,4Ghz (puissance de 10mw) ou de 5,8Ghz (puissance de 25mw). Elle ont moins de portées que les fréquences moins hautes, mais sont tout à fait suffisantes ! Ici encore, il faut faire un choix. L’idéal à l’heure actuelle, est d’utiliser du 5,8Ghz puisque vous ne serez pas brouillé par les radiocommandes en 2,4Ghz.
Ensuite entre en compte la puissances de l’emetteur, facile : plus il est puissant, plus vous aurez de portée ! 200 mw ou 500 mw, en fonction de votre budget.
L’émetteur est connecté à la caméra, et à un accu Lipo dédié en 3S ; étant donnée la faible consommation, un petit accu de l’ordre de 500mA suffit pour un bon nombre de vols !

Le récepteur et les lunettes
Le récepteur est plutôt standard, vous devez simplement en choisir un qui fonctionne à la même fréquence que votre émetteur, donc 2,4Ghz ou 5,8Ghz. Le récepteur permet de recevoir, au sol, les informations envoyées par l’émetteur embarqué dans l’avion. Il reçoit donc ces informations numériques, les décode et les envoie sur sa sortie vidéo AV.
Les lunettes, qui permettent de visualiser les images (et d’entendre ce qu’il se passe à bord), se branchent simplement sur la sortie vidéo du récepteur ! Quoi de plus simple ? 🙂
Sur le marché, vous pouvez retrouver 2 types de combo.

Les lunettes en version dite « Base », correspondent aux lunettes seules. C’est-à-dire sans l’émetteur, ni le récepteur.
Vous pouvez aussi trouver des combos comportant émetteur + récepteur. Pratique puisque tout est inclus, il ne reste plus que la caméra à ajouter !
Pour fonctionner, le récepteur et les lunettes ont besoin d’être connectés à un accu d’environ 12v (Lipo 3S), de 1200mAh ou plus.
N.B : Ci-contre, ce sont les lunettes Turnigy, bonne qualité des écrans, par contre il est préférable d’adapter la partie écran sur une casquette, ou un casque afin d’avoir un meilleur confort. Pour les démonter, c’est très facile, une simple vis !

Voilà pour la première étape !
Maintenant, il faut choisir un modèle qui vous corresponde ! Pour ma première expérience en immersion, j’ai choisi la DragonFly EPP, donc incassable 🙂 Même si je pilote un Yak QS de 2,60m, un petit avion avec du dièdre est idéal pour voler en toute sérénité, et s’habituer aux nouvelles sensations.

Disponible sur Intermodel ! Par ici.

N.B : Quelques précisions concernant le centrage de l’avion. Il faut reculer de 1 ou 2 cm le centrage par rapport à ce qui est indiqué sur la notice ! Pour le faire, j’ai déplacé l’émetteur sur l’arrière de l’aile (juste devant le support moteur), et là les vols sont tout géniaux !

D’autres modèles peuvent tout à fait vous correspondre : Eppim, Bipim, Jetim ! Tous dédiés à l’immersion.

Les accessoires

Bien sûr, nous avons vu l’équipement de base d’une immersionniste ! Vous trouverez des antennes patchs, omnidirectionnelles avec un gain supérieur, des head-trackers, pan&tilt, des OSD et autres 🙂
Les antennes patchs, sont des antennes directionnelles (doivent être orientées selon la zone de vol de l’avion), mais qui offre un gain important et donc une portée plus importante.
Les antennes omnidirectionnelles correspondent aux antennes livrées de base avec les émetteurs/récepteurs. Le gain est plus bas par rapport aux antennes patchs, mais suffisant dans la plupart des cas. Vous pouvez vous procurer des antennes omnidirectionnelles plus grandes, offrants une meilleure portée.
Les head-trackers ! C’est le top de l’immersion. Puisque un head-tracker est un dispositif permettant de retransmettre la position de votre tête et ainsi d’orienter la camera à bord ! Comme si vous y étiez ! Pour cela, il faut utiliser un Pan&Tilt, qui est un montage de 2 servos capable de mouvoir la caméra.
L’OSD, c’est de la télémétrie permettant de visualiser les informations sur l’écran des lunettes : vitesse, altitude, niveau des accus, position GPS…

Des questions n’hésitez pas !

7 Comments

  1. Un autre article intéressant et traitant du sujet : http://www.flyvision.fr/blog/?p=27

  2. ENFIN UN POST SUR CE SUJET QUI SOIT CLAIR ET SIMPLE POUR Q4UN DEBUTANT COMME MOI PUISSE SE LANCER DANS DU FPV UN GRAND MERCI

    • Bonjour Eric,
      Ravi que l’article ait pu vous aider dans la découverte du FPV, qui est en effet une nébuleuse lorsque l’on débute dans ce domaine !
      Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous les poser ; nous nous ferons un plaisir de vous répondre.

  3. TRES BIEN FAIT BRAVO

  4. C’est clair, merci.

  5. Bonjour, existe-t-il des émetteurs qui puissent communiquer directement avec une tablette ou un smartphone? par bluetooth par exemple ou par wifi, mais sans passer par internet de manière à pouvoir travailler en pleine nature ou à se passer de carte sim ?

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